Johannes Nagel
Cutting Edge
31 octobre
→
14 décembre 2024
16 rue de l'Arcade,
Paris
(France)
À propos de l'événement
Monumentales, improvisées, fragmentaires, déconstruites… Les sculptures éclectiques de Johannes Nagel sont autant de récipients qui résistent à leur vocation de contenir. C’est la céramique comme art fonctionnel, domestique et décoratif que l’artiste remet en question dans un combat pour faire triompher le beau sur l’utile. L’expression Cutting edge est une description littérale du procédé à l’œuvre derrière chacune de ses sculptures, où l’action de la lame est déterminante. Tranchant la terre, coupant les surfaces, elle affranchit les œuvres de leur destin utilitaire et laisse le champ libre à une créativité sans limite. Ainsi, en partant de l’architecture classique du vase, ses pièces sculpturales s’échappent vers de nouvelles possibilités. L’artiste donne ainsi naissance à des œuvres uniques et spontanées, empreintes de philosophie et d’une rare force poétique.
Johannes Nagel réinvente le vase par excavation : il creuse le sable à main nue, coule la barbotine et laisse naître des volumes “découverts” plus que façonnés. Entre influences japonaises, héritage du Bauhaus et énergie californienne (Voulkos, Kaneko), il compose une céramique d’improvisation maîtrisée.
Né à Iéna, formé d’abord au Québec auprès du potier japonais Kinya Ishikawa, il poursuit ses études à l’Université d’art et de design de Halle (Burg Giebichenstein), où il est basé. Cette trajectoire nourrit une attention au geste direct, à l’empreinte, et à la liberté des silhouettes.
La bascule décisive vient de la coulée en moule de sable : trous, galeries et intersections produisent des parois minces, des ouvertures et des profils lopsided. La série Stegreif (improvisation) affirme ce primat de l’instinct tout en étendant son vocabulaire (plans de plâtre, réseaux de canaux).
Les surfaces, retravaillées après démoulage, oscillent entre monochromies profondes, marques spiralées, voiles polychromes ou lustres. Ses ensembles rappellent parfois la nature morte (Morandi) autant qu’une archéologie immédiate : des objets “nés” du vide, à la frontière du pictural et du sculptural.
Né à Iéna, formé d’abord au Québec auprès du potier japonais Kinya Ishikawa, il poursuit ses études à l’Université d’art et de design de Halle (Burg Giebichenstein), où il est basé. Cette trajectoire nourrit une attention au geste direct, à l’empreinte, et à la liberté des silhouettes.
La bascule décisive vient de la coulée en moule de sable : trous, galeries et intersections produisent des parois minces, des ouvertures et des profils lopsided. La série Stegreif (improvisation) affirme ce primat de l’instinct tout en étendant son vocabulaire (plans de plâtre, réseaux de canaux).
Les surfaces, retravaillées après démoulage, oscillent entre monochromies profondes, marques spiralées, voiles polychromes ou lustres. Ses ensembles rappellent parfois la nature morte (Morandi) autant qu’une archéologie immédiate : des objets “nés” du vide, à la frontière du pictural et du sculptural.
Presse
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Jasmine Spezie – Adèle Godet
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