Tête 14 •
2023
Terres naturelles pièce unique
- H: 61 cm
- L: 34 cm
- P: 32 cm
Né en 1987 en Ardèche, Simon Manoha développe une céramique enracinée dans la terre, la musique et la philosophie. Ses pièces, façonnées selon la technique japonaise du kurinuki, semblent surgir du sol lui-même, comme des formes que le feu aurait révélées.
Après des études de musique improvisée puis de philosophie contemporaine à la Sorbonne, il revient à la matière première : l’argile. Héritier d’un oncle potier, il marche, creuse, collecte des terres, des minéraux et des cendres dans les forêts ardéchoises. Ces éléments deviennent les pigments et les émaux de son propre langage.
Il construit de ses mains un four anagama, qu’il alimente de bois locaux, châtaignier, pin, frêne, acacia, pour des cuissons de quarante-huit heures. Chaque pièce, évidée d’un bloc brut, garde la trace de l’effort, du feu et du hasard.
Son œuvre se situe entre poterie et sculpture, entre geste ancestral et méditation contemporaine. Chez Simon Manoha, la cuisson n’est pas seulement un acte technique : c’est une expérience existentielle, une façon d’écouter la terre respirer.
Après des études de musique improvisée puis de philosophie contemporaine à la Sorbonne, il revient à la matière première : l’argile. Héritier d’un oncle potier, il marche, creuse, collecte des terres, des minéraux et des cendres dans les forêts ardéchoises. Ces éléments deviennent les pigments et les émaux de son propre langage.
Il construit de ses mains un four anagama, qu’il alimente de bois locaux, châtaignier, pin, frêne, acacia, pour des cuissons de quarante-huit heures. Chaque pièce, évidée d’un bloc brut, garde la trace de l’effort, du feu et du hasard.
Son œuvre se situe entre poterie et sculpture, entre geste ancestral et méditation contemporaine. Chez Simon Manoha, la cuisson n’est pas seulement un acte technique : c’est une expérience existentielle, une façon d’écouter la terre respirer.