Claire Lindner
Still Motion
17 juin
→
3 septembre 2023
Musée Théodore Deck,
Guebwiller
(France)
À propos de l'événement
Exposition personnelle de Claire Lindner au musée Théodore Deck.
Au cœur de Still Motion danse une force vitale en effervescence. Cette énergie, Claire Lindner l’emprunte au monde organique, au vivant. Son œuvre chimérique émerveille par l’expressivité des courbes, la dynamique des formes et l’intensité des couleurs qu’elle invoque. Le parcours de l’exposition est rythmé par cinq escales qui questionnent notre rapport à la nature, le lien qui unit les êtres vivants et la fragilité des écosystèmes.
Claire Lindner est une artiste céramiste née en 1982 à Perpignan, aujourd’hui installée et active en Occitanie. Son travail sculptural se déploie comme une exploration poétique du vivant, entre formes organiques, tensions sensuelles et élans végétaux. Dans ses œuvres, les entrelacs, nœuds, éclosions et enchevêtrements composent un langage plastique propre, à mi-chemin entre la nature et l’imaginaire.
Claire Lindner s’intéresse à ce qui pousse, se tord, se transforme. Ses sculptures évoquent des corps végétaux ou marins, en mutation constante, suspendus entre croissance et retenue. Elles semblent respirer, se déployer ou s’enrouler sur elles-mêmes, dans un mouvement silencieux et intense. Chaque pièce incarne une forme de vitalité contenue, un équilibre entre douceur et tension.
Mais ce qui frappe immédiatement, c’est leur surface : poudrée, mate, presque veloutée, elle attire irrésistiblement le regard et le toucher. On croit y trouver de la douceur, mais au contact, c’est une rugosité sèche et minérale qui se révèle, un jeu d’illusions sensorielles que l’artiste cultive avec subtilité. Cette matière ambivalente défie notre perception tactile, comme une invitation à ressentir différemment.
Sculpturales et presque fantastiques, ses créations naviguent aux frontières du réel. Elles parlent de croissance, de désir, de métamorphose, mais aussi de la matière elle-même : son poids, ses limites, sa sensualité. Le vocabulaire plastique de Claire Lindner est à la fois instinctif et maîtrisé, nourri par un rapport très physique à l’argile et à la couleur, dans une recherche permanente d’équilibre entre forme et sensation.
À travers ses œuvres, Claire Lindner compose un monde à part, où le minéral devient organique, où la terre semble vivante. Un univers délicat et puissant, qui touche autant les sens que l’imaginaire.
Claire Lindner s’intéresse à ce qui pousse, se tord, se transforme. Ses sculptures évoquent des corps végétaux ou marins, en mutation constante, suspendus entre croissance et retenue. Elles semblent respirer, se déployer ou s’enrouler sur elles-mêmes, dans un mouvement silencieux et intense. Chaque pièce incarne une forme de vitalité contenue, un équilibre entre douceur et tension.
Mais ce qui frappe immédiatement, c’est leur surface : poudrée, mate, presque veloutée, elle attire irrésistiblement le regard et le toucher. On croit y trouver de la douceur, mais au contact, c’est une rugosité sèche et minérale qui se révèle, un jeu d’illusions sensorielles que l’artiste cultive avec subtilité. Cette matière ambivalente défie notre perception tactile, comme une invitation à ressentir différemment.
Sculpturales et presque fantastiques, ses créations naviguent aux frontières du réel. Elles parlent de croissance, de désir, de métamorphose, mais aussi de la matière elle-même : son poids, ses limites, sa sensualité. Le vocabulaire plastique de Claire Lindner est à la fois instinctif et maîtrisé, nourri par un rapport très physique à l’argile et à la couleur, dans une recherche permanente d’équilibre entre forme et sensation.
À travers ses œuvres, Claire Lindner compose un monde à part, où le minéral devient organique, où la terre semble vivante. Un univers délicat et puissant, qui touche autant les sens que l’imaginaire.
Presse
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Jasmine Spezie – Adèle Godet
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