Elsa Sahal
SIGNATURE – Les vases sont debout, les potiches ont attrapé des jambes
4 juin
16 rue de l'Arcade,
Paris
(France)
À propos de l'événement
Le 4 juin à partir de 18h, signature du dernier livre de Elsa Sahal !
Profitons d'une soirée estivale pour célébrer le dernier livre de l'artiste aux éditions JBE.
Elsa Sahal, céramiste influente de la scène française, revient sur 25 ans de travail, une famille de formes comme autant de personnages, en développe la généalogie et tisse des liens entre elles. Souvent avec ironie et effronterie, Elsa Sahal questionne les principes de la sculpture mais aussi les thèmes modernes de l’art dont elle tire de multiples références. Elle interroge les modalités de représentation du corps féminin ainsi que les clichés véhiculés par le genre. Ses figures jouent de l’ambiguïté, mêlant souvent attributs féminins et formes phalliques.
Cette première monographie de l’artiste offre un voyage visuel à travers plus de 300 sculptures, mettant en lumière l’évolution de son travail au fil des années. En explorant les thèmes de l’imaginaire corporel et de l’émancipation, Elsa Sahal inscrit son œuvre dans un dialogue fécond avec les enjeux contemporains.
La contribution d’Alexandra Midal, Professeure en design à la HEAD – Geneva, essayiste et curatrice indépendante, apporte une perspective inédite à cette monographie. À travers ses réflexions sur les intersections entre le design et l’art contemporain, Midal éclaire le travail d’Elsa Sahal d’un regard singulier. Leur rencontre, initiée lors d’une résidence à Marfa au Texas et prolongée à la Biennale de Ljubljana, est un dialogue riche et stimulant, ouvrant de nouvelles perspectives sur l’œuvre de l’artiste.
Profitons d'une soirée estivale pour célébrer le dernier livre de l'artiste aux éditions JBE.
Elsa Sahal, céramiste influente de la scène française, revient sur 25 ans de travail, une famille de formes comme autant de personnages, en développe la généalogie et tisse des liens entre elles. Souvent avec ironie et effronterie, Elsa Sahal questionne les principes de la sculpture mais aussi les thèmes modernes de l’art dont elle tire de multiples références. Elle interroge les modalités de représentation du corps féminin ainsi que les clichés véhiculés par le genre. Ses figures jouent de l’ambiguïté, mêlant souvent attributs féminins et formes phalliques.
Cette première monographie de l’artiste offre un voyage visuel à travers plus de 300 sculptures, mettant en lumière l’évolution de son travail au fil des années. En explorant les thèmes de l’imaginaire corporel et de l’émancipation, Elsa Sahal inscrit son œuvre dans un dialogue fécond avec les enjeux contemporains.
La contribution d’Alexandra Midal, Professeure en design à la HEAD – Geneva, essayiste et curatrice indépendante, apporte une perspective inédite à cette monographie. À travers ses réflexions sur les intersections entre le design et l’art contemporain, Midal éclaire le travail d’Elsa Sahal d’un regard singulier. Leur rencontre, initiée lors d’une résidence à Marfa au Texas et prolongée à la Biennale de Ljubljana, est un dialogue riche et stimulant, ouvrant de nouvelles perspectives sur l’œuvre de l’artiste.
Née en 1975, Elsa Sahal est une artiste française qui s’impose depuis deux décennies comme l’une des figures majeures du renouveau de la sculpture contemporaine en céramique. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2000 (atelier de Jean-Luc Vilmouth), elle a rapidement choisi la terre cuite comme médium de prédilection, à rebours des hiérarchies longtemps établies entre arts dits « majeurs » et « mineurs ».
L’œuvre de Sahal explore de manière singulière la question du corps, du sexe et du genre à travers des formes organiques ambivalentes : à mi-chemin entre l’abstraction biomorphique et la figuration charnelle, ses sculptures troublent le spectateur en brouillant les catégories traditionnelles du masculin et du féminin. La céramique devient chez elle un vecteur de puissance et de subversion, révélant des formes qui évoquent à la fois le végétal, l’anatomique, le monstrueux et le désir. Ce caractère énigmatique, presque inquiétant, inscrit son travail dans une réflexion plus large sur la sexualité, l’identité et le regard.
Elsa Sahal revendique une approche expérimentale : elle travaille la glaise par torsion, extrusion ou moulage, laissant à la cuisson et aux émaux colorés (souvent vifs, acides, parfois nacrés) une part d’imprévisible qui intensifie le caractère organique des œuvres. La matérialité céramique est ainsi réinvestie avec vigueur, éloignée du décoratif pour renouer avec la force plastique et sculpturale du médium.
Son parcours est jalonné de distinctions et de résidences prestigieuses : la Manufacture nationale de Sèvres (2007–08), le Prix Georges Coulon de sculpture décerné par l’Institut de France (2013), mais aussi des expositions personnelles dans des institutions de premier plan, telles que le Musée de la Chasse et de la Nature (2014), le Musée des Beaux-Arts de Rouen (2015), le Musée des Beaux-Arts de Limoges (2019) ou encore au Musée des Arts Décoratifs de Paris (2021, « Scène française »). Elle est représentée dans des collections publiques importantes, dont le Fonds national d’art contemporain (FNAC), le Musée d’Art Moderne de Paris et plusieurs FRAC (Aquitaine, Limousin, Normandie).
À travers sa pratique, Elsa Sahal contribue à réhabiliter la céramique dans le champ de l’art contemporain, aux côtés d’artistes comme Johan Creten, Klara Kristalova ou Thomas Schütte. Mais là où ces derniers déploient parfois un registre narratif ou symbolique, Sahal insiste sur une sensualité brutale et directe, une physicalité qui met le spectateur face à ses propres tabous. Elle incarne ainsi une génération d’artistes qui font dialoguer sculpture et féminisme, héritière à la fois de Louise Bourgeois, Kiki Smith ou Eva Hesse, et des traditions populaires de la terre cuite.
En s’inscrivant dans une réflexion sur la représentation du corps et de ses zones d’ombre, Elsa Sahal occupe une place centrale dans le paysage artistique contemporain français et international, et rappelle combien la céramique peut être un langage sculptural d’une intensité rare.
L’œuvre de Sahal explore de manière singulière la question du corps, du sexe et du genre à travers des formes organiques ambivalentes : à mi-chemin entre l’abstraction biomorphique et la figuration charnelle, ses sculptures troublent le spectateur en brouillant les catégories traditionnelles du masculin et du féminin. La céramique devient chez elle un vecteur de puissance et de subversion, révélant des formes qui évoquent à la fois le végétal, l’anatomique, le monstrueux et le désir. Ce caractère énigmatique, presque inquiétant, inscrit son travail dans une réflexion plus large sur la sexualité, l’identité et le regard.
Elsa Sahal revendique une approche expérimentale : elle travaille la glaise par torsion, extrusion ou moulage, laissant à la cuisson et aux émaux colorés (souvent vifs, acides, parfois nacrés) une part d’imprévisible qui intensifie le caractère organique des œuvres. La matérialité céramique est ainsi réinvestie avec vigueur, éloignée du décoratif pour renouer avec la force plastique et sculpturale du médium.
Son parcours est jalonné de distinctions et de résidences prestigieuses : la Manufacture nationale de Sèvres (2007–08), le Prix Georges Coulon de sculpture décerné par l’Institut de France (2013), mais aussi des expositions personnelles dans des institutions de premier plan, telles que le Musée de la Chasse et de la Nature (2014), le Musée des Beaux-Arts de Rouen (2015), le Musée des Beaux-Arts de Limoges (2019) ou encore au Musée des Arts Décoratifs de Paris (2021, « Scène française »). Elle est représentée dans des collections publiques importantes, dont le Fonds national d’art contemporain (FNAC), le Musée d’Art Moderne de Paris et plusieurs FRAC (Aquitaine, Limousin, Normandie).
À travers sa pratique, Elsa Sahal contribue à réhabiliter la céramique dans le champ de l’art contemporain, aux côtés d’artistes comme Johan Creten, Klara Kristalova ou Thomas Schütte. Mais là où ces derniers déploient parfois un registre narratif ou symbolique, Sahal insiste sur une sensualité brutale et directe, une physicalité qui met le spectateur face à ses propres tabous. Elle incarne ainsi une génération d’artistes qui font dialoguer sculpture et féminisme, héritière à la fois de Louise Bourgeois, Kiki Smith ou Eva Hesse, et des traditions populaires de la terre cuite.
En s’inscrivant dans une réflexion sur la représentation du corps et de ses zones d’ombre, Elsa Sahal occupe une place centrale dans le paysage artistique contemporain français et international, et rappelle combien la céramique peut être un langage sculptural d’une intensité rare.
Presse
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Jasmine Spezie – Adèle Godet
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