


Johannes Nagel
Cutting Edge
October 30
→
December 14
16 rue de l'Arcade,
Paris
(France)
About the event
Monumental, improvised, fragmentary, deconstructed... The eclectic sculptures of Johannes Nagel are vessels that resist their purpose of containing anything. It is the ceramics as a functional, domestic or decorative art that the artist questions in a struggle to let beauty triumph over utility. The expression "cutting edge" is a literal description of the process at work behind each of his sculptures, where the action of the blade is crucial. Cutting through the clay, slicing the surfaces, it frees the works from their utilitarian fate and allows for limitless creativity. Thus, starting from the classic architecture of the vase, his sculptural pieces escape toward new possibilities. The artist thus gives birth to unique and spontaneous works, imbued with philosophy and a rare poetic force.
Johannes Nagel réinvente le vase par excavation : il creuse le sable à main nue, coule la barbotine et laisse naître des volumes “découverts” plus que façonnés. Entre influences japonaises, héritage du Bauhaus et énergie californienne (Voulkos, Kaneko), il compose une céramique d’improvisation maîtrisée.
Né à Iéna, formé d’abord au Québec auprès du potier japonais Kinya Ishikawa, il poursuit ses études à l’Université d’art et de design de Halle (Burg Giebichenstein), où il est basé. Cette trajectoire nourrit une attention au geste direct, à l’empreinte, et à la liberté des silhouettes.
La bascule décisive vient de la coulée en moule de sable : trous, galeries et intersections produisent des parois minces, des ouvertures et des profils lopsided. La série Stegreif (improvisation) affirme ce primat de l’instinct tout en étendant son vocabulaire (plans de plâtre, réseaux de canaux).
Les surfaces, retravaillées après démoulage, oscillent entre monochromies profondes, marques spiralées, voiles polychromes ou lustres. Ses ensembles rappellent parfois la nature morte (Morandi) autant qu’une archéologie immédiate : des objets “nés” du vide, à la frontière du pictural et du sculptural.
Né à Iéna, formé d’abord au Québec auprès du potier japonais Kinya Ishikawa, il poursuit ses études à l’Université d’art et de design de Halle (Burg Giebichenstein), où il est basé. Cette trajectoire nourrit une attention au geste direct, à l’empreinte, et à la liberté des silhouettes.
La bascule décisive vient de la coulée en moule de sable : trous, galeries et intersections produisent des parois minces, des ouvertures et des profils lopsided. La série Stegreif (improvisation) affirme ce primat de l’instinct tout en étendant son vocabulaire (plans de plâtre, réseaux de canaux).
Les surfaces, retravaillées après démoulage, oscillent entre monochromies profondes, marques spiralées, voiles polychromes ou lustres. Ses ensembles rappellent parfois la nature morte (Morandi) autant qu’une archéologie immédiate : des objets “nés” du vide, à la frontière du pictural et du sculptural.
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