Vase oiseau •
1950
Vase sculpture
Incised monogram signature (GJ) on the base
White glazed ceramic with crazing
- H: 19 cm
- L: 16 cm
- P: 9.5 cm
Né en 1910 à Fontenay-sous-Bois, Georges Jouve suit une formation de décorateur à l’École Boulle, où il acquiert une solide maîtrise des volumes, de la géométrie et du dessin. Dans les années 1930, il s’oriente d’abord vers le théâtre, en tant que scénographe. Mais la Seconde Guerre mondiale bouleverse sa trajectoire : prisonnier en Allemagne, il découvre la céramique pendant sa captivité. À son retour en France, il décide de s’y consacrer pleinement. Il installe un premier atelier à Paris, puis s’installe définitivement à Aix-en-Provence vers 1947, où il travaille dans un four traditionnel aux côtés de potiers locaux.
La production de Jouve se distingue d'abord par un vocabulaire fantaisiste et illustratif puis par un vocabulaire formel épuré, souvent inspiré de l’architecture, du corps humain ou des objets antiques, mais traité dans une grammaire résolument moderne.
Jouve travaille en étroite collaboration avec les figures majeures de l’architecture et du design français d’après-guerre. Il réalise des pièces pour Jacques Adnet, Jean Royère, André Arbus, Charlotte Perriand, ou encore Jules Leleu. Ces collaborations l’inscrivent pleinement dans le mouvement du renouveau des arts décoratifs français des années 1950, où la céramique n’est plus cantonnée aux objets utilitaires mais investit pleinement le champ de l’architecture d’intérieur et de l’art.
Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’international, notamment au Salon des artistes décorateurs, à la Triennale de Milan, et à la galerie La Demeure à Paris. Son œuvre, très prisée des collectionneurs, est aujourd’hui conservée dans plusieurs musées, dont le Musée des Arts Décoratifs à Paris et le Musée National de Céramique de Sèvres et dans de nombreuses collections privées prestigieuses.
Jouve meurt prématurément en 1964, à l’âge de 54 ans. Pourtant, en à peine deux décennies, il aura redéfini les contours de la céramique moderne. Son approche sculpturale, son usage radical de la couleur, sa capacité à allier sensualité des formes et pureté des lignes font de lui une figure charnière entre tradition et modernité.
La production de Jouve se distingue d'abord par un vocabulaire fantaisiste et illustratif puis par un vocabulaire formel épuré, souvent inspiré de l’architecture, du corps humain ou des objets antiques, mais traité dans une grammaire résolument moderne.
Jouve travaille en étroite collaboration avec les figures majeures de l’architecture et du design français d’après-guerre. Il réalise des pièces pour Jacques Adnet, Jean Royère, André Arbus, Charlotte Perriand, ou encore Jules Leleu. Ces collaborations l’inscrivent pleinement dans le mouvement du renouveau des arts décoratifs français des années 1950, où la céramique n’est plus cantonnée aux objets utilitaires mais investit pleinement le champ de l’architecture d’intérieur et de l’art.
Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’international, notamment au Salon des artistes décorateurs, à la Triennale de Milan, et à la galerie La Demeure à Paris. Son œuvre, très prisée des collectionneurs, est aujourd’hui conservée dans plusieurs musées, dont le Musée des Arts Décoratifs à Paris et le Musée National de Céramique de Sèvres et dans de nombreuses collections privées prestigieuses.
Jouve meurt prématurément en 1964, à l’âge de 54 ans. Pourtant, en à peine deux décennies, il aura redéfini les contours de la céramique moderne. Son approche sculpturale, son usage radical de la couleur, sa capacité à allier sensualité des formes et pureté des lignes font de lui une figure charnière entre tradition et modernité.
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