Anne Verdier est chercheuse et enseignante en biologie cellulaire, mais c’est dans la terre qu’elle prolonge aujourd’hui sa passion pour les structures et les transformations. Son approche de la céramique est profondément marquée par une fascination pour les tensions, les fractures et les équilibres qui structurent le vivant autant que la matière.
Modeler, casser, accumuler, recoller : son geste est à la fois scientifique et instinctif. Elle expérimente sans relâche, combinant émaux composés, céladon, grès, porcelaines, tuiles ou briques pour créer des œuvres abstraites, texturées, traversées par des lignes de force et de rupture. Les pièces naissent dans un chaos dirigé, où l’imprévu joue un rôle essentiel.
Le feu ne vient pas clore un processus, il l’amplifie. Car pour Anne Verdier, le four est un révélateur, pas une fin. Une fois la matière cuite, tout recommence : elle casse, raye, soustrait, recolle et de ce travail minutieux, presque archéologique, surgit une forme d’harmonie, de beauté accidentée. Le marteau devient outil de création, le fragment devient langage.
Son travail est une exploration libre, entre maîtrise et lâcher-prise, où la matière parle autant que la main. Une recherche continue, à la croisée de la science, de l’art et de l’intuition. Entre gestes spontanés et réactions incontrôlées, un chaos dirigé aboutit à des œuvres abstraites et sophistiquées. Émaux composés, Céladon, grès, porcelaines, tuiles ou briques, l’artiste additionne les matières, les amalgame. Privilégiant l’expérimentation et la recherche de textures uniques, elle révèle des tensions, des lignes, des conflits de matières qui émergent ou se révèlent après transformation par les flammes. Le passage au four n’est qu’une étape qui consiste à magnifier la terre. Puis tout commence là où d’ordinaire tout s’achève.
L’outil prend son importance : en cassant, le marteau invente. Frapper, briser, soustraire, recoller, rayer, ne rien attendre mais s’enthousiasmer de ce qui survient.
Modeler, casser, accumuler, recoller : son geste est à la fois scientifique et instinctif. Elle expérimente sans relâche, combinant émaux composés, céladon, grès, porcelaines, tuiles ou briques pour créer des œuvres abstraites, texturées, traversées par des lignes de force et de rupture. Les pièces naissent dans un chaos dirigé, où l’imprévu joue un rôle essentiel.
Le feu ne vient pas clore un processus, il l’amplifie. Car pour Anne Verdier, le four est un révélateur, pas une fin. Une fois la matière cuite, tout recommence : elle casse, raye, soustrait, recolle et de ce travail minutieux, presque archéologique, surgit une forme d’harmonie, de beauté accidentée. Le marteau devient outil de création, le fragment devient langage.
Son travail est une exploration libre, entre maîtrise et lâcher-prise, où la matière parle autant que la main. Une recherche continue, à la croisée de la science, de l’art et de l’intuition. Entre gestes spontanés et réactions incontrôlées, un chaos dirigé aboutit à des œuvres abstraites et sophistiquées. Émaux composés, Céladon, grès, porcelaines, tuiles ou briques, l’artiste additionne les matières, les amalgame. Privilégiant l’expérimentation et la recherche de textures uniques, elle révèle des tensions, des lignes, des conflits de matières qui émergent ou se révèlent après transformation par les flammes. Le passage au four n’est qu’une étape qui consiste à magnifier la terre. Puis tout commence là où d’ordinaire tout s’achève.
L’outil prend son importance : en cassant, le marteau invente. Frapper, briser, soustraire, recoller, rayer, ne rien attendre mais s’enthousiasmer de ce qui survient.
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